Dans chaque pays, il y a des légendes toutes variées, curieuses et pleines de
mystère. On n’est pas d’exceptions dans mon pays, en République Tchèque. Pour
aujourd’hui, on en a de tas. Et ce jour-ci, je voudrais vous en présenter une. On
l’appelle La légende de Dalibor de Kozojedy.
En ce moment-là il n’y avait pas de bon temps au Royaume tchèque. Les sujets
souffraient trop de tort, la corvée a dépassé les bornes. C’est la raison de tas de
rébellions en ce temps. Ce n’était pas différent en domaine d’Adam Ploskovský de
Drahonice - ses serfs ont percé les portes dans son château, l'ont blessé et ont obligé
avec force de promettre qu’il allait les libérer. Aussitôt qu’il l’a promis, ils ont visité
Dalibor dans sa forteresse pour lui demander s’il va s’occuper d’eux, en échange du
château de Ploskovice. Dalibor a été d’accord et les a logés. Mais les maîtres d’autres
côtés n’étaient pas d’accord avec ça. Dalibor a dû aller à Prague pour se présenter
devant le tribunal. Le résultat n’était pas juste, il fallait aller dans une oubliette et y
payer les pots cassés. Cette énorme injustice l’a rempli de tant de tristesse qu’il a dû
faire quelque chose pour se distrait, sinon il serait devenu fou. Il a acheté le violon de
son dernier argent et a commencé à jouer. Sa musique était si belle que les citoyens
lui offraient la nourriture par la corbeille que Dalibor poussait là-haut de la fenêtre
dans la tour.
J’étais très déçue quand j’ai découvert que l’histoire n’était pas vraiment
comme ça en réalité. Dalibor n’était pas un des bons hommes, il a tenté de voler
argent et fortune dans sa famille, mais sans succès. Voilà pourquoi il a incité les
asservis d’Adam Ploskovský à lui faire la rébellion. Cette histoire n’était pas vécue,
puisqu’il ne pouvait pas jouer au violon quand même, parce que cet instrument a été
inventé un demi siècle après sa mort.
Malgré ça, je la trouve très stimulante, cette légende. Dalibor, ce Dalibor selon
Jirásek, était intelligent, habile et agile. Il n’avait pas de professeur, des notes, rien de
tel et il a appris à jouer au violon ainsi. Cette légende parle de beaucoup d’ambition,
miséricorde, pitié et force morale. C’est ce que j’apprécie. Pour moi, le Dalibor de la
légende, c’était un homme qui mérite d‘être rappelé. On peut se rappeler la base, le
sens. On peut se rappeler que l’homme, c’est celui qui peut être injuste, mais fort et
brave au même titre.
Daniela Scheuerová
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