Je suis rentrée à la maison. J'étais tout humide, de géantes gouttes d'eau tombaient de mon manteau et le plancher était donc juste comme s ́ il y avait une déluge actuellement. Le temps était obscure et froid, un orage horrible à attaqué notre ville et il a plu des cordes. J'ai enlevé les vêtements qui avaient besoin de sécher, l'ai étendu autour du chauffage et puis j'ai flippé sûr ma robe de chambre. Oui, je vais m'échauffer tôt.
Toute apaisée, je me suis aperçue qu'il fallait nettoyer le plancher. Allons-y donc, prenez un chiffon et commencez! Le plancher était presque sec quand j'ai remarqué un objet derrière l'armoire avec les manteaux. "Qu'est ce que c'est?" Similaire à quelque... feuille de papier ou ça..." Je l'ai tiré avec un balai sans problèmes et oui, ça, c'était un papier. C'était une photo en fait. Il y avait ma famille sur cette photo. Moi, ma sœur cadette, mon père et... et ma mère.
J'étais petite, j'avais autour de cinq ans. J'adorais que quelqu'un ait lu pour moi. Peut-être il n'y a-t-il pas d'enfant qui peut aller se coucher sans parler de retour. Je n'étais pas exception, mais j'étais arrangeant d'y aller à que quelqu'un me lise une histoire. Chaque soir, j'allais chez ma mère pour lui demandersi elle allait me lire un conte. Mais elle était très occupée à chaque fois. Pour moi, pour le petit enfant, c'était inconcevable. Je ne comprenais pas pourquoi elle parlait dans une petite boite qu'on appelle mobile au lieu de lire pour moi. Je n'ai pas compris pourquoi elle a baigné des vaisselles ou pourquoi elle a douché des fleurs. Aujourd'hui, je sais qu'on ne l'appelle pas 'baigner des vaisselles' ni 'doucher des fleurs' et je sais qu'on le fait pour une certaine raison. En tout cas, jamais elle n'est venue pour me lire un conte. Pourquoi a-t-elle fait cela au lieu de me lire? Pourquoi était cela plus important que mes contes? Que moi? J'étais toujours déçue et triste, parce qu'elle m'a toujours dit: „Je vais te lire demain."
Je passais presque tous les étés en colonie de vacances. Ce n'était pas mal, j'ai beaucoup de jolis souvenirs de ça, beaucoup d'amis. Mais je suis encore affligée de ne pas avoir été avec ma mère pendant ce temps-là. Je voulais voyager, aller au camping, aux champignons, faire du sport avec elle. Je voulais parler avec elle. Je voulais être avec elle. Mais chaque fois que je lui ai demandé si on pouvait entreprendre quelque chose d'amusant, elle a dit: „Moi non, vous allez seuls. J'ai trop de choses à faire. Il y a beaucoup de travail au jardin. Et puis, dans notre maison, il y a un désordre horrible. Il faut l'arranger. Aujourd'hui non, il faut travailler. On va le faire demain, le voyage. " Finalement, ce n'était pas demain. Ni encore plus tard. Le jour suivant, elle a dit la même chose. Il faut travailler. On va voyager demain.
Je joue du piano. Je suis bien dans cette activité, je dirais. J'avais des concerts, beaucoup de concerts. Je me souviens de mon premier concert. J'étais très fière de ça, c'était un grand événement. Ma chanson était une des plus difficiles, mais je n'ai pas fait une seule faute. Chacun dans la salle m'a applaudi. Tous sauf ma mère. Elle n'a pas pu venir. Elle avait trop de choses à faire donc elle est restée à la maison et elle a travaillé dans le jardin. J'ai fini mon spectacle, j'ai attendu sa vue. Mais elle n'était pas là. Le soir, quand je suis arrivée à la maison, elle m'a dit que je pouvais le lui jouer le jour suivant. Mais ma chère maman, le concert, ça va être fini demain. Demain et à la maison, ce n'est pas le concert.
Quand j'étais plus grande, je l'aidais. J'arrangeais toutes les choses dans la maison pour l'aider, je nettoyais la cuisine et la salle de bain, aussi ma chambre, bien sûr. Je piochais des légumes et des fleurs dans le jardin, les arrosais, les compostais... Je cuisinais en fait. Je faisais tout ça puisque j'avais l'espoir que ma mère allait avoir du temps pour moi si je l'aide. Mais elle avait trop de choses bien sûr. On travaillait le soir, mais ce n'était pas assez pour ma mère. Elle a trouvé quelque chose d'autre à faire. Il y avait toujours des choses à faire. Toujours. Je voulais me reposer, mais je ne voulais pas laisser ma mère travailler seule. Je lui ai dit qu'on pourrait se reposer donc. Mais elle avait trop de choses à faire. Elle a dit qu'elle allait se reposer demain. Pas aujourd'hui, pas maintenant. Demain.
Une fois, j'ai eu un jour des plus terribles de la vie. Tout s'est cassé - le matin, je n'ai pas entendu le réveil d'où il suit que il fallait me dépêcher et je n'avais pas le temps de faire mon petit déjeuner donc, j'ai oublié mon portable à la maison, j'avais une dispute avec ma meilleure amie, j'ai reçu de mauvaises notes et j'étais fatigué pour le jour entier. J'avais besoin de parler avec quelqu'un qui va m'égaie, qui me rend à l'humeur. Ma soeur avait un concours de tennis et mon père y était avec elle. J'ai donc demandé à ma mère, mais elle avait trop de choses à faire. Elle avait peu de temps. Elle n'avait pas de temps pour moi. Elle a dit qu'on pouvait parler demain. Il n'y avait donc personne pour m'écouter. J'ai été seule. Demain, c'est trop tard maman. Pas demain. Demain, le jour suivant, je suis allée chez un psy.
Je me souviens bien du dernier jour. Mon ami, il avait son anniversaire. Ma mère, elle avait une conférence au travail donc c'était possible qu'elle me conduise au lieu. Elle est venue me chercher après l'école. J'ai simplement pris la voiture et puis nous sommes sorties. Nous avons passé quelques minutes ensemble en voiture, elle téléphonait tout le temps. Je regardais le paysage derrière la fenêtre quand elle a fini son appel téléphonique. Elle a réfléchi un instant et elle a essayé de dire quelque chose. Mais je ne lui ai pas compris. C'était plutôt un murmure. Elle était nerveuse, je dirais. Au lieu de dire ce qu'elle voulait auparavant elle m'a demandé l'ami qui avait l'anniversaire. „C'est qui?" „Mamman, c'est Rudolph. Un ami du tennis." „Je ne me souviens pas de ce Rudolph. Tu peux l' inviter chez nous, peut-être, si tu veux. J'aimerais le rencontrer." „Oui donc. Mais il nous a visités déjà, je pense." „Vraiment? Je n'étais pas à la maison, probablement..." „Oui maman, tu n'y es pas souvent." Nous ne nous sommes rien dit après. Presque. Juste avant de me déposer, elle a dit: "Aime... Aimez-le." Et elle a souri. Puis je suis sortie. „J'aurais lui dire que je l'aime... Mais ce n'est pas grave." s'est dit à elle-même ma maman. "Je vais le lui dire demain. "
Je me suis rappelé ce moment plus que cent fois. C'était le dernier jour avec elle, la dernière heure avec elle, la dernière conversation. Je me demandais ce qu'elle voulait dire. Ce n'était pas seulement: "Aimez-le." Je suis sûr qu'elle a voulu dire: "Je t'aime." Je suis sûr de cela. Je suis sûr qu'elle m'a aimé. C'est une évidence. Elle ne l'a jamais dit, mais je le sais. Je aurais le lui dire aussi, peut-être. Je ne le lui disais pas suffisamment, peut-être. Mais ça n'a pas d'importance maintenant. Aujourd'hui quand elle est morte. Le dernier jour, le jour de l'accident. C'était le jour où j'ai perdu ma chère maman. Il n'y a même pas demain pour toutes les choses qu'on a voulu faire.
Elle était toujours stressée, ma mamman. Elle a voulu tout faire correctement, parfaitement. Mais ce n'est pas possible. Elle a toujours voulu avoir toutes les obligations faites. Mais elle en avait trop. Trop d 'obligations. Elle préférait faire cela au lieu de passer du temps avec nous. Elle a toujours dit: Je vais me relaxer demain. Je vais mieux dormir demain. Je vais mieux manger demain. Je vais parler avec eux demain. Je vais m'amuser demain. Je vais leur dire que je les aime demain. Il y aura beaucoup de temps demain. Mais ce n'était pas vrai. On ne sait jamais combien de jours on a dans le monde encore, combien de lendemains on a.
Moi, je vais faire tout ce que j'aime AUJOURD'HUI. Pas demain. Je vais vivre aujourd'hui. Pourquoi vivre du lendemain. Je vais profiter d'aujourd'hui. Et je vais le faire pour ma maman, qui m ́aimait, mais qui ne me l'a jamais dit.
Daniela Scheuerová
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